Le 3D secure
C’est le système qui rend très difficile le paiement sur Internet avec une carte de paiement qui n’est pas la sienne.
Il demande à l’internaute de rentrer un code reçu par SMS (après avoir rentré les numéros de carte de paiement) pour confirmer l’achat.
Il est donc nécessaire d’être en possession de sa carte de paiement ainsi que de son smartphone pour effectuer une transaction.
Cependant, comme le 3D secure augmente le parcours client, il génère 15 % d’abandon de panier. Les acteurs du secteur ont donc imaginé un système de 3D secure dynamique (ou smart 3D secure).
Il est ici de possible de fixer les critères déclenchant la demande de vérification (utilisation fréquente ou non de la carte, d’un VPN, commandes venant de certains pays…) pour alléger le parcours des clients habitués du site, qui peuvent être vite agacés notamment lorsque l'achat est de l'ordre du loisir plutôt que de la nécessité.
La vérification d’identité
On ne peut pas parler ici de technique nouvelle, car l’idée de vérifier l’identité d’autrui est une pratique centenaire.
Mais pas sur Internet, espace de liberté et d’anonymat par excellence.
La pratique a tendance à s’installer depuis quelques années sur les activités nécessitant un âge minimum mais le filtre parental demeure la seule réelle sécurité contre la navigation de mineurs.
Le machine learning
Certainement la technique la plus aboutie, elle consiste à utiliser le fantastique pouvoir de l’intelligence artificielle pour protéger ses achats.
Il s’agit de techniques d’apprentissage automatisées.
En fonction de toutes les données du secteur et à des critères personnalisables, le programme décide en temps réel si les transactions doivent être approuvées ou refusées.
Les développeurs, pour le futur, se concentrent en priorité sur ce type de technologie. Pourquoi ?
Car tout le petit monde d’Internet est déjà très connecté avec les progrès de l’intelligence artificielle.
Et enfin car c’est une technologie rassurant à la fois le consommateur (une sécurité optimale, souvent illustrée avec des petits logos officiels sur les sites Internet) et le e-commerçant (car elle ne rallonge pas le parcours client et ne génère donc pas d’abandon de panier). A suivre donc...
Même s’il y a une vingtaine d’années, les experts prédisaient que l’engouement des français pour les achats en ligne serait faible, force est de constater que c’est le phénomène inverse qui s’est produit.
Et grâce à l’innovation constante des acteurs du marché, la confiance des acheteurs hexagonaux n’est pas prête de se tarir.
Souvenons également que le web a été également apprivoisé par les entrepreneurs français depuis bien longtemps, en témoignent les éclatantes réussites de Marc Simoncini, le fondateur de Meetic ou de Jacques-Antoine Granjon, celui de Vente Privée.
Les français et Internet, une histoire appelée à durer…